Expatriation en famille au Canada: quelle ville d’installation choisir?
Comment choisir une ville d’installation lorsqu’on a pas forcément de lien avec une ville en particulier: pas de connaissance sur place, pas d’emploi, en d’autres termes, lorsque nous sommes libres de partir où nous voulons. C’est plutôt chouette, mais pas si facile que ça.
Dans le cadre de notre projet, compte tenu des difficulté liées à la période de la crise sanitaire, nous avons envisager plusieurs villes où nous établir. Il n’y a aucun suspense car si vous êtes sur ce blog, vous savez que nous avons choisi Calgary, mais savez-vous pourquoi avons-nous choisi cette ville? Et quelles autres villes avions-nous envisager?
Aux prémisses de ce projet, nous hésitions plutôt entre Vancouver et Toronto.
Vancouver pour la proximité de la mer et de la montage et à 2h30 de ma chère et tendre Seattle.
Toronto, pour son côté très américain, avec l’omniprésence du sport (équipe de NBA, NHL…), anglophone et proche de la frontière avec les US.
Et puis, lorsque nous avons commencer à opter pour le permis d’étude au Québec, nous nous sommes projeter sur une installation à Montréal car le programme auquel nous prétendions ne fonctionnait qu’au Québec. Nous nous sommes dit que la barrière de la langue serait moins difficile et qu’il existe un Nantes-Montréal direct pour nos proches. Montréal nous donne facilement accès à la côte est des USA et il y fait froid en hiver. Ce qui n’est pas trop le cas à Vancouver et cela faisait parti des gros poins négatifs pour nous qui sommes à la recherche du vrai froid canadien.
Lorsque Ronan a été tiré au sort pour le permis vacances-travail, cela nous a ouvert à toutes les villes car nous avions le choix de nous établir où nous voulions au Canada.
Nous mettons le Québec de côté à cause de l’aspect francophone. On le savait mais nos recherches et retours de témoignages nous confirment qu’on y apprendra pas l’anglais (notamment les enfants qui iront à l’école en français) et l’idée de l’expatriation est de pouvoir offrir le bilinguisme aux enfants. Nous avions envisager Montréal que parce qu’il y avait ce projet de permis d’étude et qu’à ce moment là, il s’agissait de notre seule option pour partir.
Nous mettons également Vancouver de côté car le coût de la vie y est trop élevé et il n’y fait pas si froid que ça l’hiver. Calgary nous tente mais nous partirions vraiment dans l’inconnu, c’est la seule grande ville que ni l’un ni l’autre n’avons foulée.
Alors on se met à se projeter plutôt sur la région de Toronto, un peu inquiets tout de même du manque de outdooring (activités en pleine nature), ce qu’on vient chercher aussi, mais on découvre qu’on peut faire du ski assez facilement (à 1 ou 2h en voiture), le côté petit NYC et l’omniprésence du sport américain (équipe de NHL, de NBA, de MLB et de NFL), la proximité avec l’est des US (après-tout nous aurons pas mal profiter de l’Ouest lors de notre road-trip donc on aura sans doute envie d’explorer plus l’Est).
A la mi-mai, la question de la destination « finale » se pose encore, rien ne nous lie à une province ou une ville, nous sommes libres d’aller où nous voulons, de changer même si nous le souhaitons, le seul endroit où nous décidons réellement de ne pas nous établir est le Québec pour la langue et Vancouver pour le coté financier.
Nous nous étions plutôt décidés sur l’Ontario et la région de Toronto, mais la question des alentours, des environs, de l’outdoor revient quand même. Lorsque nous avons décidé de partir au Canada, c’était aussi pour être, certes, sur le continent nord-américain, mais aussi proche de la nature et dans un environnement d’exception.
Nous avions déjà évoqué l’Alberta et la ville de Calgary mais en se disant qu’on ne connaissait pas du tout, que c’était un peu « perdu » au milieu des prairies canadiennes et on se disait (à tort ou à raison, on ne saura pas… que la proximité du Québec avec l’Ontario ferait que nous trouverions peut-être plus facile de jobs qualifiés…). Notre premier choix de Vancouver avait été décidé car on voulait une province anglophone avec une nature environnante et aussi un côté « on ne fait pas comme tout le monde », et on s’est alors dit « Et pourquoi pas Calgary ???! », là on ne fera vraiment pas comme tout le monde et on se trouverait dans une grande ville quand même (1.5 M d’habitants en 2021), anglophone, à 1-2 heures de route des rocheuses, et dans la ville qui détient le plus haut taux d’ensoleillement (en moyenne 330 jours par an) et surtout il fait froiiiiiid à Calgary en hiver, ça semble parfait pour nous. Un autre point essentiel : le coût de la vie semble être inférieur à la Colombie-Britannique et à l’Ontario, il est plus simple d’accéder à la propriété, et c’est la seule province du Canada (avec le Yukon et les territoires du Nord) à avoir peu de taxes ce qui veut dire que beaucoup de choses coûtent moins chers !
Je lis pas mal d’articles, on en parle beaucoup avec Ronan, et on se dit que nous sommes avant tout à la recherche d’aventures avec des activités outdoor, et on aimerait pouvoir s’offrir une maison « à l’américaine » avec au moins 3 chambres, un jardin, un porche devant la maison, un basement, et clairement on n’aura pas les moyens dans la région de Vancouver ou Toronto.
Vers la fin du mois de mai 2022 c’est décidé, nous partirons à Calgary! En plus nous commençons notre road trip là-bas et nous y achetons notre voiture donc nous serons immatriculés et assurés en Alberta, nous n’aurons pas à refaire toutes les démarches à l’issue de notre road-trip et puis si vraiment la ville ne nous convient pas, on pourra tenter l’expérience ailleurs, après tout, rien n’est figé !
Calgary et la région nous donne aussi l’impression de pouvoir faire « perdurer » notre road trip avec la proximité de la chaîne de montagne des Rocheuses et tout ce qu’il y a à y faire, ce n’est « qu’à » 10 petites heures de route de Vancouver et du Parc de Yellowstone, 12h de Seattle (seulement !). Nous aurons beaucoup à explorer !
Lors de l’annonce de Calgary auprès de nos proches, peu savent où cela se situe, certains connaissent la ville de nom du fait des Jeux Olympiques qui s’y sont déroulés en 1988 et d’autres ne situent pas du tout.
Nous on se projettent à 200 %. On verra bien ce que l’avenir nous réserve mais le choix nous semble maintenant évident.
Voila comment nous avons décidé de partir à Calgary, en Alberta.